Creation d’entreprise : quel statut juridique choisir ?

Créer votre propre entreprise est un processus très excitant, mais aussi sujet à de nombreux doutes et questionnements. En tout premier lieu, vous serez amener à choisir le statut juridique de votre toute nouvelle entreprise. Ce choix cornélien défini la structure, le fonctionnement, l’imposition des bénéfices, le nombre d’associés, et bien d’autres éléments de votre entreprise. Mais alors, quelle structure juridique choisir ? Dans cet article, découvrez quel est le statut juridique à choisir selon vos besoins.

Création d’une société : quel statut juridique vous convient le mieux ?

1. Entreprise individuelle (EI)

La création d’une EI est ce qui correspond le plus pour un entrepreneur seul. Ce choix d’entreprise permet à son créateur d’exercer son activité sans pour autant devoir créer une personne morale. Ce type d’entreprise est simple à créer et gérer.

2. Société à responsabilité limitée (SARL)

À l’inverse d’une entreprise individuelle, pour les gérants de SARL, la création d’une personne morale est obligatoire. C’est-à-dire, une société gérée par 2 personnes, et jusqu’à 100 personnes. La création d’une telle société est très complexe, et sa gestion est très encadrée, notamment pat le code du commerce. Cependant, ce fonctionnement permet une certaine sécurité envers les associés, car leur responsabilité se limite à la somme de leurs apports.

3. Société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL)

Une SELARL réitère le même fonctionnement d’une SARL, tout en adaptant certains critères aux professions libérales. La différence majeure est la protection du patrimoine personnel.

4. Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

Une entreprise de ce type reprend le même processus de création et de gestion qu’une SARL, avec seul changement, le nombre d’associés. En effet, une EURL ne se compose que d’un seul associé.

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5. Société anonyme (SA)

La création de ce type de société, est principalement mis en place lors de grand projet, qui nécessite un capital minimum de 37 000 €. Son statut permet de réaliser des apports en industrie et d’entrer en bourse.

6. Société par actions simplifiée (SAS)

Une SAS comprend plusieurs actionnaires, ayant pour objectif de faire appel à d’autres investisseurs. Contrairement à une SARL, une SAS est beaucoup plus souple en termes de gestion, car elle permet aux différents associés de décider personnellement de son mode de fonctionnement.

7. Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)

Reprenant la différence entre une SARL et une EURL, la SASU reprend le même processus de création et de gestion qu’une SAS, avec seul changement, le nombre d’actionnaires. En effet, l’actionnaire unique de cette société est limité à ses apports.

8. Société civile professionnelle (SCP)

Une SCP est principalement créée pour les personnes ayant en commun une activité libérale. Lorsque des associés décident de créer une SCP, ceux-ci sont tenus responsables des dettes de la société, c’est-à-dire que leur patrimoine personnel n’est sécurisé en cas de faillite.

9. Société en commandite simple (SCN)

Dans ce type de société, les associés sont divisés en deux groupes différents : les commandités et les commanditaires. Les commandités sont ceux qui s’investissent personnellement dans la société, tandis que les commanditaires sont ceux qui financent les projets de la société.